Beethoven en disques : la Symphonie n° 3

- Publié le 9 août 2020 à 17:00
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Comment se repérer dans le maquis des parutions honorant un des compositeurs les plus enregistrés ? Aujourd'hui, voici une gravure d'exception de la Symphonie « héroïque ».

SYMPHONIE N° 3 « EROICA ». Orchestre Philharmonia, Herbert von Karajan. La Discothèque idéale de diapason, vol. III, 1952.

Vibrante d’énergie, privilégiant la clarification des lignes, la finesse des couleurs et le pur mouvement, l’« Eroica » demeure, avec la Pastorale et la 7e , le fleuron du premier cycle Beethoven enregistré par Karajan et produit par Walter Legge. Considérée par certains à l’époque comme supérieure aux références gravées par Toscanini, Furtwängler et Erich Kleiber, cette version captive par sa puissance souple et raffinée, sa tension anticipatrice et une légèreté de timbres cultivée à l’extrême. La primauté du jeu d’orchestre legato ne prédomine pas encore, Karajan conciliant intensément violence péremptoire et richesse analytique.

Diapason