Roberto Alagna : "Dans la chanson, il faut s’affranchir de l’interprète d’origine et être soi-même"

Le ténor Roberto Alagna nous présente son nouveau disque "Le Chanteur" sorti le 23 octobre chez Sony - Simon Fowler
Le ténor Roberto Alagna nous présente son nouveau disque "Le Chanteur" sorti le 23 octobre chez Sony - Simon Fowler
Le ténor Roberto Alagna nous présente son nouveau disque "Le Chanteur" sorti le 23 octobre chez Sony - Simon Fowler
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Le ténor Roberto Alagna revient avec un nouveau disque intimiste consacré à la chanson française. Cette incursion hors du répertoire lyrique dévoile une nouvelle facette du chanteur plus personnelle, de Serge Lama à Joséphine Baker en passant par Tino Rossi, dans des airs connus mais pas seulement..

Avec

Avec ce nouveau « Le Chanteur » qui sort le 23 octobre chez Sony, c’est un véritable retour aux sources que s’offre Roberto Alagna.
Dans cet hommage à la chanson française, il fait revivre des chansons qu’il interprétait durant son enfance puis lorsqu'il faisait du cabaret, bien avant de monter sur les plus grandes scènes lyriques. Comme il le dit, ce disque le ramène à de bons souvenirs.
Ce projet a vu le jour suite au confinement. Alors que le ténor s’apprêtait à enregistrer un disque d’airs d’opéra avec un orchestre, les contraintes sanitaires l’ont obligé à réduire l’effectif et à se tourner vers un piano/voix. C’est ainsi qu’il a pensé à ce projet qu’il avait en tête depuis longtemps.

Dans ce disque, la question de l’interprétation est primordiale : « Il faut s’affranchir de l’interprète d’origine, trouver sa propre personnalité et être soi-même » déclare Roberto Alagna au micro de Jean-Baptiste Urbain. La technique nécessaire pour enregistrer des chansons françaises est très différente par rapport à ce que l’opéra nécessite.
« C’est une autre école, une autre projection de voix. Ici il n y a pas d’effet vocaux, on ne va pas chercher la performance vocale. Il faut même laisser parfois des imperfections, c’est ça qui va devenir touchant… Un petit graillon, un coté rauque et graillonneux, c’est ça qui va donner de la matière et qui va nous toucher, alors qu’à l’opéra il faut toujours trouver une sorte de perfection, de clarté, de pureté. A l’opéra le phrasé est déjà écrit… Il faut trouver le swing »

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