FLORE : "Je travaille toujours avec la même musique, ça me permet de rester dans le sentiment de l'image "

Photographe franco-espagnole, FLORE est très tôt initiée à la photographie par son père avec lequel elle réalise ses premiers tirages. Par envie mais aussi parce que sa mère est une plasticienne très complète (peinture-gravure-sculpture), FLORE choisit la photographie. Elle a 16 ans quand elle expose pour la première fois et qu'une de ses images fait la une d’un magazine.
Lauréate du Prix de Photographie de l’Académie des beaux-arts Marc Ladreit de Lacharrière (2018) et du Prix Nadar (2020), elle réalise des séries au long cours, souvent lors de voyages, qui sont acquises et exposées dans différentes institutions comme le Musée du Petit Palais, la BnF, le MMP+ de Marrakech ou le Mémorial de Rivesaltes.

Par des interventions techniques raffinées au laboratoire, en alchimiste même, FLORE façonne tout autant qu’elle restitue le monde qui se déploie sous ses yeux pour en faire des images uniques qui s’éloignent de la réalité photographique conventionnelle. Elle passe avec aisance des techniques les plus anciennes comme le platine-palladium ou le cyanotype aux plus modernes, en les mixant parfois et en intervenant physiquement sur les tirages avec de la cire ou de l’or.

Elle définit son univers poétique et atemporel comme un acte politique, qui est sa façon de se positionner face au "faisceau de ténèbres qui provient de son temps", comme dit G. Agamben.

La première monographie de FLORE Une femme française en Orient est éditée en 2014 aux éditions Postcart, elle rencontre un grand succès à travers sept expositions personnelles notamment dans le cadre du Mois de la Photo.
En 2016, le livre Lointains souvenirs, publié aux éditions Contrejour, propose une variation autour de l’enfance indochinoise de Marguerite Duras, la même année FLORE participe à la Biennale de Marrakech.
L'ouvrage Camp de Rivesaltes, lieu de souffrance est publié en 2018 chez André Frère Éditions et en 2020, FLORE remporte le Prix Nadar pour son livre L’odeur de la nuit était celle du jasmin chez Maison CF. Prix de l’Académie des beaux-arts, cette série est exposée ensuite au Palais de l’Institut de France.

En parallèle de son activité artistique FLORE donne régulièrement des masterclass.
Elle est représentée par plusieurs galeries dans le monde et par la Galerie Clémentine de la Féronnière/Paris en France.

Actualité

• Exposition “L’odeur de la nuit était celle du Jasmin” au Château du Val Fleury à Gif sur Yvette jusqu’au 18 décembre
• Exposition de groupe avec Michael Kenna, Denis Brihat et Éric Bourret pour la cinquième édition de " Chaumont-photo-sur-Loire "au Domaine de Chaumont jusqu’au 26 février.

A venir en 2023

• Rétrospective à la Villa Tamaris Centre d'art de La Seyne sur Mer en octobre 2023
• Un livre d’entretien avec Christian Caujolle chez Maison CF. pour juillet 2023

Liens utiles

• Le site de FLORE
• Le  Château du Val Fleury à Gif sur Yvette
• Domaine de Chaumont à Chaumont sur Loire
• Film présentant " L'odeur de la nuit était celle du jasmin"

Programmation musicale

Frédéric Chopin : Prélude pour piano en La Maj op 28 n°7
Ivo Pogorelich, piano
Deutsche Grammophon

Antonio Vivaldi : Cello Sonata no 3 in A minor, RV 43, Allegro
Christophe Coin, violoncelle

Marc-Antoine Charpentier : Magnificat H 73 6 - pour haute-contre ténor basse et ensemble instrumental
Dominique Visse haute-contre
Michel Laplénie, ténor
Philippe Cantor, basse
Les Arts Florissants
William Christie, direction
Harmonia Mundi

Antonio Vivaldi : Nisi dominus RV 608, « Cum dederit »
Philippe Jaroussky (contre-ténor)
Ensemble Matheus
Jean-Christophe Spinosi, direction dir

Naïve Carlos d’Alessio : India Song
Chant du Monde