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Sorties disques de la semaineCouleurs de Naples, rap genevois et cordes orientales

Un violoncelle sur un volcan

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Classique Après Madrid, Berlin, Venise, Londres, Ophélie Gaillard a mis le cap sur Naples pour son nouveau projet discographique. Familière dès l’enfance de cette région et de cette ville, la violoncelliste basée à Genève se devait d’explorer le répertoire baroque infini d’une ville qui était, aux XVIIe et XVIIIe siècles, la capitale musicale de l’Europe. «Naples est une cité incontournable si l’on veut comprendre l’essor du violoncelle», affirme la soliste dont l’ensemble porte le nom de la figure archétypique de Naples: Pulcinella. L’esprit indomptable de polichinelle imbibe chaque mesure de ce double album qui rend bien entendu hommage aux célèbres Pergolesi et Scarlatti, mais surtout exhume des musiques inédites, savantes et populaires, des folies et tarantelles endiablées et quelques airs sublimes portés par Sandrine Piau et Marina Viotti. Embarquement immédiat!

«Napoli!», Ophélie Gaillard, Pulcinella Orchestra, 2 CD Aparté

Rootwords, un rappeur incandescent

Rootwords & The Block Notes.

Hip-hop Observer le monde comme il va, l’analyser, formuler des critiques si nécessaire. Il y a de quoi faire. Rootwords, Julio Nkowane à la ville, reste cette voix distincte du tumulte, précieuse en ce qu’elle déploie autant de finesses en rimes qu’en thèmes. De son repaire genevois, le rappeur d’origine zambienne et américaine signe cinq nouveaux titres d’excellentes factures, avec ses hommes de confiances, The Block Notes pour la partie instrumentale, au premier rang desquels l’indéfectible Stan Breynaert.

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Les titres parlent pour eux, «Work», le travail, «Troops», les soldats, «Ashes», les cendres. «Delirious» encore, sans oublier «Illusion». Implacable dans ses rythmes de batterie, étourdissant dans ses traits de synthétiseurs, l’ensemble porte la marque toujours fertile d’un hip-hop reliant l’ancienne école à l’avant-garde. On repère volontiers un cousinage entre Rootwords et cette autre formation genevoise capable elle aussi de grooves hallucinants, et de saillies mélodiques, le projet Grand Pianoramax du pianiste Léo Tardin.

«101 Degrees», Rootwords & The Block Notes.

Il pleut des cordes jusqu’en Égypte

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Jazz Moins d’un an après son «People of Tomorrow», le violoniste Baiju Bhatt est déjà de retour avec un magnifique projet qui le voit s’allier avec le joueur de saz égyptien Abdallah Abozekry et le guitariste Baptiste Ferrandis. Le Veveysan vif-argent, fils du sitariste Krishna Mohan Bhatt, avait plutôt habitué son public à des excursions dans l’héritage d’un jazz fusion qui n’était pas sans rappeler celui du Mahavishnu Orchestra de John McLaughlin.

Avec ce «Dans le ventre de la nuit», son nouveau trio, baptisé Zamakan, s’infiltre de manière pas moins fougueuse mais plus acoustique, dans l’organisation des échelles mélodiques des maqâmât propre aux musiques persane, arabe et turque. Mâtiné d’électronique et de diverses migrations stylistiques, cet enregistrement nerveux et enchanteur est à retrouver live le samedi 13 janvier (21 h) au club lausannois Chorus.

«Dans le ventre de la nuit», Zamakan, Zamakan