Françoise Cachin : « Pour moi, la peinture c’est plutôt le silence »

Françoise Cachin en 2010 devant le tableau d'Edouard Manet " Le chemin de fer" (1873) ©AFP - Patrik Stollarz
Françoise Cachin en 2010 devant le tableau d'Edouard Manet " Le chemin de fer" (1873) ©AFP - Patrik Stollarz
Françoise Cachin en 2010 devant le tableau d'Edouard Manet " Le chemin de fer" (1873) ©AFP - Patrik Stollarz
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Premier volet de "La clé des sentiments", l'émission d'Olivier Bernager, qui accueillait à son micro en 1991 l'historienne de l'art et directrice du Musée d'Orsay Françoise Cachin.

A la tête du Musée d'Orsay depuis son inauguration en 1986, Françoise Cachin nous faisait partager ses affinités musicales. S'avouant peu mélomane, son écoute s'est avérée très sensible au fil des œuvres qu'elle avait choisies de programmer. Françoise Cachin était très touchée par la musique de Monteverdi, passionnée par celle de Chopin, et bouleversée par le Prélude de l’Or du Rhin de Wagner.

Petite fille du peintre Paul Signac (1863-1935), l'ami intime de Georges Seurat, Françoise Cachin (1936-2011) fait des études d'histoire de l'art, et rejoint en 1969 le Musée national d'art moderne, où elle est chargée des acquisitions. En 1978, elle fait partie de l'équipe de préfiguration du Musée d'Orsay, qu'elle dirigera dès son inauguration, en 1986, jusqu'en 1994. Françoise Cachin est alors nommée directrice des Musées de France, devenant ainsi la première femme à accéder à ce poste.
On lui doit de nombreuses expositions ( Pissarro en 1981, Manet en 1983, Van Gogh à Paris en 1987, Gauguin en 1988, Seurat en 1991...), et des ouvrages sur Paul Gauguin, Edouard Manet, Paul Seurat, ainsi que le catalogue raisonné des œuvres de son grand-père, le peintre Paul Signac.

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