Yngwie Malmsteen, guitar hero du métal néoclassique

Yngwie Malmsteen se produisant sur scène au London International Music Show 2008 ©Getty - Christie Goodwin/Redferns
Yngwie Malmsteen se produisant sur scène au London International Music Show 2008 ©Getty - Christie Goodwin/Redferns
Yngwie Malmsteen se produisant sur scène au London International Music Show 2008 ©Getty - Christie Goodwin/Redferns
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Une introduction au style musical d'Yngwie Malmsteen, l’un des fondateurs et des plus grands ambassadeurs d’un métal instrumental, virtuose, inspiré du baroque et du classique et que l’on nomme le métal néo-classique…

Des flammes et au milieu d’elles une guitare stratocaster "Olympic White" semblable à celle que brûla un jour Jimi Hendrix sur scène. La pochette de l’album Rising Force, disque fondateur du métal néoclassique, peut se lire comme un hommage de Malmsteen au compositeur d’Hey Joe, celui qui lui a donné envie de devenir lui aussi un guitar hero. On peut aussi lire cette pochette comme étant le symbole d’une renaissance, celle d’un nouveau métal qu’on nommera désormais néoclassique et qui fusionne les époques et les styles…

MAXXI Classique
4 min

Dans Rising Force, sorti en 1984, Yngwie Malmsteen pose les bases principales du métal néoclassique. Un style musical qui se reconnait par l’importance accordée à la guitare électrique soliste ainsi que par un mode de jeu extrêmement virtuose, rapide et précis. Avec sa stratocaster "Olympic White" aux frettes scallopées, c’est-à-dire creusées comme un luth du XVIIe siècle, ses cordes de guitare très fines et son médiator dur et épais : trois éléments qui lui permettent d’avoir un jeu chirurgical, Malmsteen multiplie les gammes et les arpèges mineurs ou diminués qui sentent bon la musique baroque ou romantique.

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MAXXI Classique
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D’ailleurs comme vous pouvez peut-être le deviner en écoutant ce jeu d’une virtuosité diabolique, l’autre grand héros d’Yngwie Malmsteen est un musicien du XIXe siècle, non pas un guitariste mais un violoniste qui faisait lever les foules il y a deux siècles, il s’agit de Niccolo Paganini. « Paganini est probablement le musicien classique qui m’influence le plus. » confia un jour Yngwie Malmsteen. « J’ai découvert sa musique dans une émission à la télé suédoise. Un type jouait les Caprices de Paganini et ça m’a tellement impressionné, voire effrayé, que peu de temps après j’ai acheté la partition pour violon de Paganini. Les Caprices sont peut-être une des œuvres que je préfère écouter car ce que Paganini a réussi à produire avec son instrument est complètement dingue. On peut dire que c’était un hard rockeur avant l’heure, car il était doté d’un jeu tout aussi sauvage et extrême ! »

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Comme le faisait Paganini avec son violon, Yngwie Malmsteen aime placer sa guitare au centre de l’attention. Que ce soit dans les compositions, sur scène comme en studio, vous remarquerez que sa guitare – clavecin acerbe est toujours sur mixée et placée en première ligne, façon de dire que l’héroïne du métal néoclassique et symphonique, c’est bien elle, une guitare incandescente où l’on se brûle les doigts.

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