Claude Chabrol : « Le piano est un instrument extraordinairement photogénique »

Claude Chabrol (1930-2010) ©Getty - Jacques Prayer/Gamma-Rapho
Claude Chabrol (1930-2010) ©Getty - Jacques Prayer/Gamma-Rapho
Claude Chabrol (1930-2010) ©Getty - Jacques Prayer/Gamma-Rapho
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En 2000, Marc-David Calvet reçoit dans son émission "Chants des toiles" le cinéaste Claude Chabrol, à l'occasion de la sortie en salles de son film "Merci pour le chocolat", avec dans les rôles principaux, Isabelle Huppert, Jacques Dutronc, et...un piano.

« Je suis le plus mauvais pianiste de la terre mais je déchiffre très bien »

Affiche du film "Merci pour le chocolat", Réal. Claude Chabrol (2000)
Affiche du film "Merci pour le chocolat", Réal. Claude Chabrol (2000)
© AFP - CAB PRODUCTIONS / CANAL+ / COLLECTION CHRISTOPHEL

Le piano tient un rôle majeur dans Merci pour le chocolat, une intrigue policière, qui suit le rythme de la musique. Claude Chabrol nous dit comment il a construit son film, et pourquoi il a choisi les Funérailles de Franz Liszt et la Suite en blanc et noir pour 2 pianos de Debussy pour accompagner ses personnages et parfois aussi, pour dire ce que seule la musique peut exprimer…Merci pour le chocolat est à la lisière entre la gastronomie, par le chocolat et son alchimie, et de l'alchimie de la musique, « Dans tous mes films, il y a des repas. Dans ce film, les personnages sont à table, mais on ne les voit manger à aucun moment. Je l’ai fait exprès. Je trouvais qu’on ne pouvait traiter à la fois l’oreille et les papilles, et là, je voulais que ce soit l’oreille qui soit vraiment occupée. »
Grand mélomane et pianiste amateur, « Je suis le plus mauvais pianiste de la terre mais je déchiffre très bien », confie Claude Chabrol. Il a commencé le piano à l'âge de cinq ans, et « c’est comme ça qu’on s’est aperçu que j’étais myope ».

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